THY CATAFALQUE are delivering another spectacular musical mosaic with their eighth full-length, entitled 'Geometria'. The project's sole mastermind, Tamás Kátai has one again assembled pieces out of such diverse genres as ambient, folklore, jazz, metal, electronica, rock, pop, wave, and other styles that each taken for itself seems not to fit easily to the other parts.
Yet, THY CATAFALQUE come out as a sonic entity far more than just its combined parts. What could quickly end up as an academic exercise and meaningless jumble comes in fact across with emotional depth and beautiful soundscapes that render the seams of their components invisible by ingeniously fitting every tessera into a greater musical picture.
Originally, THY CATAFALQUE emerged as a black metal band founded by singer Tamás Kátai with the aid of guitarist János Juhász. Following their joined debut 'Sublunary Tragedies' (1999), the Hungarians evolved into quite different directions, but steadily gaining more followers in the process through the following albums, 'Microcosmos' (2001) and the self-released 'Tűnő idő tárlat' (2004).
On their fourth full-length, 'Róka hasa radio' (2009), THY CATAFALQUE invited Ágnes Tóth from neo-folk outfit THE MOON AND THE NIGHTSPIRIT to add her haunting female vocals. With fifth album 'Rengeteg' (2011), Tamás Kátai finally went solo with the help of hired guest musicians that again included Ágnes Tóth. Dubbing his eclectic musical amalgamation avant-garde metal, the Hungarian explored new sonic possibilities with 'Sgúrr' (2015). The sixth full-length turned out to be slightly more complex than its successor, 'Meta' (2016), which returned to a more direct approach without losing the steadily growing sonic diversity.
THY CATAFALQUE do not pretend to produce easy-listening music that comes as easy as it quickly fades out of the mind again. 'Geometria' demands to be listened to with full attention, but with every new spin this masterpiece reveals more of its secrets and rewards the listener with a rich treasure of fascinating details.
Thy Catafalque, ou l'une des grandes découvertes de cette année. Ce groupe très peu connu (à tort), est pourtant loin de son premier premier essai. Son étiquette black metal avant-gardiste est aujourd'hui bien trop générale et impersonnelle pour qualifier sa musique mêlant atmosphères, expérimentations et folklore hongrois. Preuve est faite avec ce nouvel album, Rengeteg. Petit résumé historique : Thy Catafalque est né en 1998, et a déjà 4 albums au compteur. D'un black metal underground et un poil expérimental, ils ont évolués vers une musique plus dense, plus ouverte, en ajoutant des éléments électroniques et folkloriques, mais toujours en gardant ce côté avant-gardiste, expérimental et, d'un côté, underground. Un groupe assez commun sur le papier donc, la scène black folk étant plutôt bien garnie (et malheureusement bien des groupes sont dispensables et sans saveurs, copies conformes de leurs voisins). Mais Thy Catafalque n'est pas de ceux-là ! Les premières notes de l'album, les premiers mots de Tamás Kátai, surprendront les non-initiés. Ici, pas de voix criarde venant du fin fond de l'enfer, pas de blast-beats effrénés et crados, ni même de guitares diaboliquement rapides. Rengeteg, c'est un univers, une entité qui s'écoute d'une seule traite.
Dès le premier titre, on nous force à entrer dans l'esprit torturé de Tamás, désormais seule tête pensante du groupe. Un amas de guitares nous tombe dessus, une batterie particulièrement percutante et efficace, à défaut de nous livrer un jeu rapide et irréfléchi, un chant, crié, torturé, mais loin des caractéristiques d'un chant black. Puis vient la grande surprise, le refrain et son chant clair envoûtant, aux accents légèrement folk, absolument plaisant ! On notera une légère note électronique et atmosphérique. La chanson de plus de neuf minutes s'écoute sans encombres, pour peu qu'on se laisse prendre au jeu et qu'on se livre totalement à l'œuvre, mais ça... il n'y a aucun doute que la chanson remplit cette condition ! Une fois emporté, il est difficile de lâcher la bête. La suite, un peu plus posée mais tout aussi entraînante, nous offre un peu plus de folklore et de mélodies, avec des lignes de chant clair plus présentes et des guitares aux mélodies entêtantes. On commence à apercevoir la lumière sur ce chemin sombre et encombré. Le côté sale de la production, avec notamment des guitares brutes et une batterie loin des sons électroniques et à la mode, est au service de la torture que veut nous infliger le groupe. Torture peut-être, mais on en redemande (parce qu'on est carrément sado-maso et qu'on aime ça !) On avance encore un peu, le folklore est de plus en plus présent, le rythme entraînant aussi. On se rapproche même d'un chant aux sonorités orientales très appréciable. On pense parfois aux débuts folk deMoonspell. Puis Thy Catafalque calme le jeu, et nous offre un petit moment de repos folk bien mérité avec "Kő Koppan". Grand moment musical et apaisant. Ce début d'album est on ne peut plus efficace ! Mais le groupe nous réserve encore beaucoup de surprises. On reprend la route avec "Vashegyek", titre le plus long de l'album (14 minutes), en compagnie d'une jeune femme du nom de Ágnes Tóth, chanteuse du groupe de Pagan Folk The Moon and the Nightspirit. Avec ce titre, on s'enfonce dans la forêt de l'expérimental, et on découvre la vraie atmosphère du groupe. C'est une musique plus subtile, plus réfléchie et donc forcément moins accessible que les premières pistes. On pense un peu aux longues expérimentations et atmosphères de Moonsorrow, tantôt paisibles, tantôt haletantes, une légère touche électro en plus.
Après une telle oppression et torture mentale, on espère pouvoir s'en remettre. Mais non, le chemin est loin d'être fini... Il fallait se reposer quand on vous en donnait l'occasion ! Thy Catafalque enfonce le clou de l'expérimentation, en nous proposant des titres assez improbables, mêlant l'électro au folk, puis en y ajoutant un violoncelle, donnant un côté symphonique à une musique aux riffs thrash crades et aux sonorités électro. Un gros programme donc, que le groupe arrive parfaitement à respecter ! Dorénavant, on sait que Tamás est capable de tout. Il nous guide et nous torture, mais le pire reste encore qu'on en redemande. Jusqu'où est-il capable de nous emmener ? Avec "Az eső, az eső, az eső" (signifiant "La puie, la pluie, la pluie"... Le décors est planté), on s'éloigne carrément du metal (et encore plus du black metal), pour entrer dans une atmosphère electro-folk bel et bien unique. Chaque piste pousse l'esprit dans ses derniers retranchements, pour peu qu'on accepte de se laisser aller. On arrive doucement au bout du chemin, tout s'éclaircit, mais c'est sans compter la dernière embuche posée par le groupe ! "Minden test fű", dernière piste de l'album, nous rappelle nos début chaotiques. Son black metal beaucoup prononcé, sa voix torturée fini de nous achever. C'est sur cette note sombre que s'achève net notre voyage improbable, imprévisible. Thy Catafalque nous aura fait balader ! Rengeteg est un voyage unique, une torture qui nous colle à la peau, une grosse bête qui ne nous lâche pas et qui joue avec nos sens et nos émotions. Vous n'en sortirez pas indemne, il va vous falloir du courage pour vous embarquer dans une telle aventure. Mais ce qui est sûr, c'est que le périple en vaut le coup ! Lancez le disque, il ne vous reste plus qu'à courir et à l'affronter...
Aki a szikár információkra kíváncsi a Thy Catafalque új lemezével kapcsolatban, ebből a beszélgetésből nagyjából mindent megtudhat. A Rengeteg a Róka Hasa Rádió vonalát folytatja, csak még inkább dalközpontú. Nincs rajta Köd utánam-szerű „sláger", de tobzódik az emlékezetes (ének)dallamokban, amelyek többsége egyértelműen népzenei ihletésű, szép. És ennyi. Konkrét dolgokról az alábbiakban nem nagyon esik szó, tényekkel lehetetlen elmagyarázni, mitől a Rengeteg az év legjobb lemeze. "A természethez tartozunk, semmi máshoz, a többi csak maskara a testen." Kátai Tamás mondatánál pontosabban nehéz lenne megfogalmazni zenekara lényegét. A Thy Catafalque-ot a természet szülte, a természet élteti, és mivel a természet örök, így örök marad Kátai zenéje is, aki persze "csak" médium, általa nyilatkozik meg minden erők leghatalmasabbika. A Sublunary Tragedies, a Microcosmos, a Tűnő Idő Tárlat és a Róka Hasa Rádió után a Rengeteg már nem mond semmi újat, mégis minden másodperce újdonság, ahogy a természet is látszólag változatlan óriásként ölel körül minket, holott egyetlen pillanata ezernyi mozgás. A Rengeteg a természet hangja, de nem úgy, ahogy azt megszokhattuk, amikor ilyesmit állítanak zenéről. Nem lágyan peng az akusztikus gitár, nem csilingel a zongora, nem szárnyalnak magasban az éteri dallamok, dehogy. Ez a természet ősi arca, az érintetlen, a felderítetlen, az elpusztíthatatlan, ahol a rend a lüktetés, a derűre ború, borúra derű, a folyamatos változás. A négy őselem mindegyike feltűnik, mit feltűnik, tompán morajlik, eget nyaldosó lánggal ég, feltartóztathatatlanul árad, a negyedik pedig egyszerűen csak a létezést biztosítja a másik háromnak, és mindennek. A Rengeteg egy film, amelynek kockái sok százszorosra felgyorsítva peregnek, évszakok jönnek, majd tűnnek tova másodpercek alatt, a föld hótól vakító fehérben pompázik az egyik percben, friss fűtől zöldell a következőben, hogy aztán beborítson mindent a rozsdabarna avar. Az égbolt kékségét napfény teszi még csillogóbbá, ám máris felhők gyülekeznek, szakadni kezd, és az eső, az eső, az eső egyre hull, vigasztalanul, mindent beborítva, cserepeket, kerteket, lelkeket, majd végleg leereszkedik a sötétség, amelyből új hajnal hasad, és minden kezdődik elölről. A Rengeteg utazás a koponyánk és a szívünk körül. A keserűen felüvöltött és a gyönyörűen elénekelt szavak gondolatokat ébresztenek, a föld gyomrából felzúgó gitárok, a pulzáló-zakatoló ritmusok, az űrből érkező szintetizátorharmóniák lelket sebeznek és ápolnak, húst szaggatnak és gyógyítanak, kifeszítenek, de azonmód fel is támasztanak, és még erősebbé tesznek. A Rengeteg körforgása akár a természeté. Vannak zenék, amelyekről szinte képtelenség rendes recenziót írni. Általában azokról, amelyek nemcsak megszólítják az írásra "kényszerülő" hallgatót, hanem a bőre alá férkőznek, a legmélyére hatolnak. Amelyeket örömmel a sajátjának tudna. Amelyeket szeret. Amelyek egy kicsit – vagy nagyon is – ő maga. A Rengeteg az avatatlan fülnek "csak" zene, jó, rossz, onnantól már mindegy. A megfelelő befogadó számára azonban talán az univerzum hangja, persze nem az egészé, hiszen az felfoghatatlan, csak amit ért és érez belőle, de az épp elég. Többé válik, akihez valóban eljut a Rengeteg szava.
Rock Hard 8,5/10 - Germany - Dec 2011
Unfassbar, wie konnten mir THY CATAFALQUE aus Ungarn bisher völlig unbekannt sein? Ihr mittlerweile fünftes Album bietet eine Stunde lang geballte Mystik-Atmosphäre, die sich mutig sowohl Genregrenzen als auch billigen Avantgarde-Trends widersetzt. Stattdessen spannt das Quasi-Soloprojekt das akustische Netz ganz neu auf. Irgendwo zwischen ICS Vortex, Arcturus, Negura Bunget, einem kleinen Schuss industriellem Charme und Avantgarde-Düster-Pop. Der Black-Metal-Background von Mastermind Tamas Katai ist durchweg spürbar oder lässt sich in melodischeren Passagen zumindest erahnen. Dennoch hat der Eigenbrötler die konservative Welt dieser Szene längst hinter sich gelassen und fasziniert mit einem vielschichtigen Gesamtwerk. Als Nächstes werde ich mich wohl mal durch die vorherigen Platten hören. Ob die „Rengeteg" toppen können? Schwer vorstellbar.
El proyecto musical del húngaro Tamás Kátai THY CATAFALQUE llega a la estación número cinco, o lo que es lo mismo, saca su quinto disco de estudio bajo el nombre de "Rengeteg". Con un sonido imposible de encasillar en uno o dos estilos musicales, THY CATALFAQUE es uno de los mejores exponentes del Metal Avantgarde. "Rengeteg" es la mejor obra hasta ahora de Tamás, ya que ha sabido conjugar en ella todo lo mejor de su música, su experiencia de estos años de carrera musical y ese grado de madurez que ha adquirido con los mismos. Al ser el único miembro, Tamás se ocupa de todos los aspectos vocales, de la guitarra, del bajo, de los teclados y por supuesto, de las brillantes composiciones que brillan por su creatividad que se reflejan en diferentes partes extremas; desde momentos atmósfericos densos y agónicos, hasta pasajes Death metaleros cargados de riffs cortantes o momentos doomies en los que la emotividad es un factor más que importante. Las voces de Tamás son bien variadas, es decir, algunas más bien agudas que contrastan con otras más potentes y desafiantes. El teclado es para mi el instrumento vital dentro de "Rengeteg", debido a que es el protagonista de varias intros de temas, aparte de ser el faro que guía la melodía de los mismos. Como es norma general en el Avant-Garde, los cortes tienen momentos de diferentes géneros que si, como es en el caso de THY CATAFALQUE, se saben mezclar bien, lograrás auténticas joyas auditivas como "Trilobita", "Az eső, az eső, az eső" o "Holdkomp". Por otro lado, encontramos canciones como la épica "Vashegyek" o "Fekete Mezők" destacan por su larga duración, rompiendo la media del compacto que es de unos cuatro minutos más o menos. Si este proyecto llamado THY CATAFALQUE se había caracterizado por lanzar al mercado únicamente grandes discos, esta norma no cambia para nada con un "Rengeteg" que ya he comentado con anterioridad, es lo mejor (y eso es mucho), que Tamás ha creado.
Sergio Fernández
Aardschok 84/100 - Benelux - Dec 2011
De openingsriff van 'Rengeteg' doet denken aan Bolt Thrower. Wat daarna volgt is al even moddervet, maar wel veel gevarieerder. De Hongaar Tamás Kátai mag er bijna alleen voorstaan (bassist János Juhász heeft de band verlaten, maar voor cello en enkele vocalen is wel hulp ingeroepen), het geluid is allesbehalve dun. De muur van zware riffs wordt echter regelmatig naar de dugout verwezen voor uitgebreide elektronische gedeeltes. Kátai beheerst die sfeervolle elektronica uitstekend, het is een van de sterke punten van Thy Catafalque. De Hongaarse taal en daaruit voortvloeiende folkinvloeden voegen een prettig exotisch tintje toe en zorgen voor memorabele melodiën. De black metalwortels zijn ver te zoeken (enkele vocalen daargelaten), op voorganger 'Róka Hasa Rádió' (2009) herkende je nog wel wat invloeden van bijvoorbeeld Covenant en Arcturus. Op 'Rengeteg' is dat veel minder en is Kátai meer gefocust bezig en dat is winst.